Sébastien Couarraze s’appuie sur le thème de la pénibilité croissante des professions de santé et des formations initiales à ces professions, en particulier dans les périodes récentes, pour nous proposer un ouvrage qui reprend des fondamentaux autour du stress au travail puis de la simulation comme outil pédagogique. Il nous montre ensuite comment, selon lui, la simulation peut être mobilisée comme un outil qui permettra pour l’institution d’évaluer les relations des professionnels à leur environnement, mais aussi pour les professionnels, de mieux gérer leur stress en situation. Que ce soit dans le domaine de l’ergonomie, de la relation du professionnel à son environnement, ou des relations humaines, comme la gestion des conflits ou les incompréhensions intergénérationnelles au sein de l’équipe, Sébastien Couarraze nous invite à une prise de conscience. Par le biais de la simulation, il nous propose de travailler ensemble sur la qualité des soins, mais également la qualité de vie au travail.
La mise en œuvre de la simulation dans cette visée nouvelle doit permettre d’induire un changement individuel, mais surtout collectif, de fond, selon l’auteur, axe fort vers la prévention des risques psychosociaux, dans une démarche d’études des risques a priori.
Sébastien Couarraze nous montre dans son ouvrage que le stress lors de la séance de simulation améliore la performance en apprentissage et au travail, par une « amélioration du niveau de rétention des apprentissages après la simulation ». Il nous apprend également que la bonne gestion de ce stress, dès la formation initiale en appui sur la simulation, permettrait de favoriser pour l’exercice professionnel la qualité de vie au travail, en particulier en situations stressantes.